En prenant son petit déjeuner, le lundi 30 Mai, vers neuf heures, Zeïni ould Khalifa, vingt-huit ans et étudiant en deuxième année à l’Université, ne pouvait imaginer que c’était là son dernier.
« Ambiguïté délibérée » : voilà comment Ehoud Barak, alors ministre de la Défense de l’entité sioniste, désignait, en 2010, la stratégie nucléaire de son gouvernement ; « une bonne politique, en entente totale avec les États-Unis », tenait-il, sibyllin, à préciser.