
Le Collectif des infirmiers et sages-femmes issus de l'enseignement dit privé ne nourrit guère d'illusions, dans une correspondance, adressée au ministre de la Santé, exprimant le désarroi dans lequel vivent ses membres.

Ils sont camionneurs, livreurs de pizzas, plongeurs dans les restaurants, taximen, gardiens d’immeubles que l’ignorance crasse a chassés de leur pays. Les autres, locaux ceux-là, sont soit chômeurs désœuvrés, soit délinquants en rupture de ban, soit aigris par une vie qui a souri à d’autres.