L’Union Pour la République (UPR), principal parti de la majorité, félicite le peuple burkinabé pour avoir mis fin à « une tyrannie » et souhaite un retour rapide à l’ordre constitutionnel dans ce pays, après la chute du régime du président Blaise Compaopré, dans une déclaration rendue publique samedi soir.
Le parti salue la fin du pouvoir trentenaire de Ouagadougou comme « un triomphe des peuples africains contre la tyrannie » et souhaite « une transition consensuelle qui assure la participation de tous les burkinabé sans exclusion et garantit la stabilité et l’intégrité du pays ».
Une période devant déboucher « sur l’instauration d’une réelle démocratie permettant la concrétisation des aspirations de ce peuple frère ».
Après le départ du président Compaoré, l’ancien numéro 2 de la garde présidentielle s’est autoproclamé chef de la transition dans ce pays de l’Afrique de l’Ouest sahélienne.
Les Mauritaniens iront donc aux urnes le 29 Juin pour réélire le président Ghazwani. « Pourquoi lui et pas un autre ? », serait-on tenté de se demander. Tout simplement parce que c’est une élection sans enjeu. Il n’existe, à ce jour, aucun candidat capable de lui porter contradiction.