Crise à l’UFP: Des têtes vont-elles tomber?

10 September, 2019 - 12:19

La guerre ouverte au sein du parti UFP va-t-elle aboutir à des sanctions pouvant  se matérialiser par l’exclusion de ce que le parti appelle des « frondeurs ».

La question est sur toutes les lèvres. Les résolutions du bureau exécutif et du comité permanent du parti n’ont pas été amicales  et les termes utilisés traduisent la profondeur de la crise que connaît ce parti  de gauche mauritanien.

Dans sa résolution, le BE avait accusé certains membres du parti de prôner la scission et  le fractionnement.
Dans  leur réponse, les « frondeurs » parlent de fuite en avant de la direction du parti  voire de neuf diversion pour masquer la défaite  pour ne pas dire la débâcle de son candidat à la dernière présidentielle. Ce score publié  par la CENI et le conseil  constitutionnel  frise le ridicule pour un parti de la dimension de l’UFP, selon eux. La fraude ne peut pas tout justifier, estime le groupe  animé par le secrétaire général du parti, le timonier, disait feu Habib,  Bedredine et la députée Kadiata  Malick Daillo. Cette dernière avait pourtant prévenu quand elle a qualifié la candidature du président de l’UFP de suicidaire.

Aujourd’hui, la guerre des tranchées se poursuit et on attend la tenue prochaine du congrès du parti pour connaître l’épilogue de cette bataille des camarades. Les congressistes  prononceront-il l’exclusion du groupe des  « frondeurs »  qui  réclame  un véritable diagnostic du parti en vue de sortir de l’impasse actuelle? Bedredine, Kadiata Malick Diallo et les autres membres du groupe seront -ils exclus du parti qu’ils ont contribué à rayonner? Dans une de ses sorties, Isselmou Abdel Kader avait déclaré  que si on se sent à l’étroit dans un parti, on en sort. Un avis que  l’icône Kadiata Malick Diallo n’a pas apprécié. Ou bien, les deux camps réussiront –ils à laver leur linge sale en famille ? Les  anciens  membres  du MND resteront-ils indifférents face à cette guerre des «camarades ?