Sécurité alimentaire à Kobenni : ACORD et ADIOR aux chevets des plus vulnérables

30 October, 2014 - 19:26

L’Agence de Coopération et de Recherches pour le Développement (ACORD) et l’Association pour le Développement Intégré des Communautés Rurales  (ADICOR) viennent de procéder dans la Moughataa de Kobenni au Hodh Elgharbi à une nouvelle distribution du cash transfert (1800 familles à raison de 22 milles ouguiya par ménage) et des compléments nutritionnels au profit des plus vulnérables.

Ces actions envers  les plus nécessiteux au niveau des communes  rurales de Gogui et Medbougou s’inscrivent dans le cadre de la mise en œuvre du Projet de Cash Transfert et de Distribution des Compléments Alimentaires. Un projet financé par la Commission Européenne pour l’Aide Humanitaire (ECHO) sur une période de 6 mois et qui intervient dans la zone depuis juillet 2014.

Il cible les foyers pauvres et très pauvres dans ces deux communes rurales  identifiés économiquement des plus pauvres, l’agriculture constituant la principale, voire l’unique  source de revenu des  habitants.

L’impact de l’approche du cash transfert initié dans la zone par  ACORD et ses partenaires se fait de plus en plus sentir. Il a permis d’alléger les soucis et préoccupations des bénéficiaires en leur apportant de l’aide dans une période de l’année (juillet –décembre), celle qui précède généralement les récoltes, pour subvenir à leurs besoins essentiels (nourriture et  soins).

 Au-delà de ces actions ponctuelles et ciblées et pour endiguer réellement le spectre de la pauvreté et de l’ignorance qui hante les habitants de la zone où se concentre le plus grand nombre de foyers de pauvretés il faudrait aussi agir sur d’autres leviers de développement  ayant des incidences réelles et durables sur le quotidien des populations. Je pense à l’Agence Nationale  de Lutte Contre les Séquelles de l’Esclavage, l’Insertion et la Lutte Contre la Pauvreté dont le rôle dans ce domaine  est primordial. Elle doit  s’orienter dans   ces foyers de pauvreté vers les  secteurs vitaux et y  réaliser, réhabiliter et/ou équiper) des  infrastructures scolaires, sanitaires et hydrauliques. C’est de cela qu’elles en ont le plus besoin pour une réponse effective et adéquate aux préoccupations des villageois et un apport substantiel à l’éradication pérenne de la pauvreté et de l’esclavage ou de ses séquelles, c’est selon.

MOUSTAPHA O/ BECHIR

Cp Hodhs