Semaine de langue française : l’AMF dévoile le programme de ses activités

17 March, 2019 - 15:02

L’Association mauritanienne pour la francophonie (AMF)  a  dévoilé, au cours d’une conférence de presse, tenue  ce  vendredi 15 mars 2019, au siège de GIE Académie, le programme des activités de la semaine internationale de la langue française en Mauritanie, prévue du 16 au 24 mars. Sous le thème de l’Ecrit. Au menu de la semaine, des apprentissages, des conférences débats, des tables rondes, des rencontres avec les écrivains mauritaniens, l’hommage à des poètes mauritaniens, divers jeux  (scrabble, écriture, lecture…) des expositions de peintures,  peinture,  de BD et des spectacles (Rap), des concours de nouvelles de la littérature mauritanienne ... Le tout autour de dix mots : rebus, trace, signe, phylactère, logogramme, gribouillis, cursive, coquille, composer et arabesque autour des quels seront organisés les activités de la semaine.  Au terme des festivités, l’AMF procédera à la distribution de lots de livres, le 24 mars, au centre culturel marocain.

Au cours de cette rencontre avec la presse, Idoumou Ould Abass, 1er vice président, Marielle Limam, 2e vice présidente et  Aziza  Lefghih, coordinatrice  de l’AMF  ont   dévoilé  les activités  saillantes de la semaine,  rappelé  les objectifs et la stratégie de leur organisation  dont l’objectif est de promouvoir la langue française, de contribuer à l’encrage des valeurs de  respect, de partage, l’ouverture à l’autre  et  de la culture  de la  démocratie, ambitionne  de  couvrir  toutes les  villes  du pays.  Ils se sont  réjouis de l’élargissement des villes dans lesquelles les festivités sont célébrées. Ainsi, après Tidjikja, l’an dernier, c’est au tour de la ville de Sélibaby de porter à 7, le nombre de villes qui  vont  célébrer les festivités  de la semaine.

Créée  en 2011, l’AMF  est une association bénévole, travaillant sur ses propres  et maigres moyens, elle ne dispose d’aucune subvention  pour  mener ses activités. Avec un monde qui se réduit  de plus en  plus en un gros village, les pouvoirs publics mauritaniens, ne  font pas grand-chose pour profiter de cette opportunité, en  évitant des   les conflits   entre les langues.