Campagne électorale : BALAS met en garde les mauritaniens contre une «majorité mécanique» à l’AN

24 August, 2018 - 00:24

Dans un appel  relayé, hier, mercredi 22 août,  par Whatsapp, le président du parti mauritanien du concret (PMC), Bâ Alassane Hamadi Soma alias Balas demande aux électeurs  mauritaniens à  ne pas fausser leur  démocratie en envoyant  à prochaine  l’Assemblée Nationale  une « majorité mécanique ».  ‘’En octroyant  une majorité mécanique au pouvoir en place et à ses partis satellites, voire à l’opposition, vous contribuerez à fausser le jeu démocratique, en faisant de cette chambre, une caisse de résonance. Or, si  le  PMC  s’est  engagé dans la compétition  électorale, explique son président,   c’est justement pour  débarrasser  le pays de sa caisse de résonance  actuelle,  pour  doter la Mauritanie d’une assemblée digne de ce nom, une chambre  qui  ne votera pas, les yeux fermés, pieds et mains  liés,  des textes iniques,  des textes qui ne tiennent pas compte de la réalité mauritanienne’’. Pour donc se prémunir de cette majorité mécanique, il faut, insiste Balas, voter pour des listes nationales du PMC, un parti centriste qui, contrairement à ce que ses détracteurs agitent,  n’est   pas plus proche de la majorité que de l’opposition, très minoritaire et qui ne défend pas les intérêts du peuple mauritanien, ajoute BALAS. ‘’Nos détracteurs affirment  que nous avons reçu des millions  du pouvoir pour battre campagne, ce qui est archi-faux, la preuve, nous battons campagne avec nos maigres moyens, ceux mobilisés  par  certains  des membres du directoire national du parti’’, martèle le président du PMC.  A l’Assemblée nationale, les députés du PMC  voteront utiles, des textes venant aussi bien de la majorité  que de l’opposition ; ils s’opposeront  à tous ceux qui  nuisent à l’intérêt  du peuple mauritanien,  prévient Balas.

Le président BALAS  termine son propos  par un appel pressent aux mauritaniens à  voter utile, à soutenir les listes  de l’alliance de l’espoir qui lie le PMC aux partis APP, El WIAM  et AND, des partis avec lesquels il avait pris part au dialogue politique de 2016 boycotté par l’opposition qualifiée de radicale, rassemblée au sein du FNDU  et RFD.