Mohamed Vall ould Bellal, ancien ministre des affaires étrangères sous le régime de Maaouya ould Sid’Ahmed Taya (début des années 2000), est nommé président de la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI), selon un décret lu vendredi par la PANA.
Le nouveau président du comité directeur de la CENI était un militant du Forum National pour la Démocratie et l’Unité (FNDU), un vaste collectif regroupant l’opposition dite « radicale » jusqu’à il y a quelques mois.
Cette nomination intervient à moins de 45 jours de l’organisation d’élections législatives, régionales et municipales prévues le 01 septembre 2018.
Par ailleurs, l’arrivée de cet ancien ministre aux commandes de la CENI est accueillie de manière contrastée par les différentes chapelles politiques.
La majorité et l’opposition dite modérée, se réjouissent  de la nomination d’un cadre « compétent et expérimenté » à la tête d’une institution chargée de la surveillance du processus électoral.
Son de cloche diamétralement différent du coté de la nouvelle Alliance de l’Opposition Démocratique (AEOD), formée la semaine dernière, qui dénonce « une provocation de la part d’un pouvoir, décidé à maintenir une CENI non consensuelle, excluant l’opposition, en violation flagrante  de la loi ».