DREN SUD/ Lutte contre la déperdition scolaire: 80 enseignants planchent sur les techniques d’encadrement des « enfants insérés »

19 May, 2018 - 18:12

L’école  T’feila  d’Arafat  a abrité, ce samedi 19 mai 2018, l’ouverture d’un atelier  sur  les « enfants insérés », accueillis  dans différentes écoles de  la Wilaya de Nouakchott Sud.

Organisée par la DREN Sud en collaboration avec l’UNICEF, cette rencontre, qui entre dans la lutte contre la déperdition scolaire,  profite  aux  80 enseignants, arabisants et francisants, qui  encadrent  les  400 enfants  cibles. Durant  trois jours, ils vont revisiter  différents thèmes de  la didactique : la pédagogie différenciée,  ses techniques spécifiques,   la pédagogie coopérative, les techniques, méthodes et stratégies  de la  pédagogie  co-participative, comment choisir un moniteur (rôle et responsabilité)…  L’objectif  de cet atelier  est  de fournir  des outils  et techniques  au  personnel  d’encadrement de ces enfants  afin de les aider à accomplir leur tâche quotidienne, renseigne  Mohamed Saleck Ould Taleb, directeur  régional de Nouakchott sud.  

On appelle  enfants  « insérés »,  des écoliers  ayant  abandonné l’école, certains pendants  quelques années,  pour  raisons  diverses  et qui ont été ramenés dans les classes  grâce à un travail d’identification  sur le terrain par  certaines  ONG locales partenaires de la DREN, en collaboration avec  la direction régionale de l’enfance. Ces enfants éprouvent, comme on l’imagine, d’énormes difficultés d’adaptation, et  les enseignants  chargés de les  encadrer  doivent,  non seulement,   avoir  de l’expérience mais aussi  bénéficier  des  sessions de renforcement de leurs capacités.  « J’ose espérer  qu’en dépit du retard apporté à  la tenue  de cet  atelier, ces trois jours  vous  apporteront un plus  pour l’accomplissement de votre  tâche quotidienne », a  souhaité le DREN aux participants. Mohamed Saleck Ould Taleb a profité de l’ouverture de cet atelier pour réitérer ses remerciements à l’UNICEF pour le précieux concours qu’elle apporte à  la DREN SUD.

Notons  qu’en plus de leur retour à l’école, les ONG se chargent également de régler leur problème d’état-civil. Issus  généralement de familles démunies, ils quittent  l’école souvent à cause,  justement,  des problèmes d’état civil.