Recevant un comité de médiation, composé des représentants des syndicats et des employés pour tenter de trouver une issue à la menace de grève brandie par le personnel, le directeur général de la SGM leur a tout simplement rétorqué qu'il a "interrogé le siège à Paris qui lui a répondu que la grève est illégale". On est où là, en France ou en Mauritanie ? M le DG aurait-il oublié qu'on est en Mauritanie indépendante depuis 1960 et que les lois françaises ne s'appliquent plus ici?
La solution est pourtant très simple. Il lui suffisait de lâcher du lest en essayant de satisfaire au moins une partie des revendications légitimes du personnel qui croupit sous le poids de la tâche et n'obtient que des miettes en échange.
Face à ce qu'ils considèrent comme de la mauvaise volonté manifeste de la part de la direction de la banque, les employés sont trop plus que jamais déterminés à faire valoir leurs revendications.
Les Mauritaniens iront donc aux urnes le 29 Juin pour réélire le président Ghazwani. « Pourquoi lui et pas un autre ? », serait-on tenté de se demander. Tout simplement parce que c’est une élection sans enjeu. Il n’existe, à ce jour, aucun candidat capable de lui porter contradiction.