Résister ou subir/par AHMED BEZEID OULD BEYROUCK

10 May, 2018 - 03:26

 ''Quand on peut tout ce que l'on veut, il est difficile de vouloir ce que l'on doit''   " Luis XIV "

Aziz, Démocrate par la parole et monarque par l'action

Je veux aviver et  réveiller les consciences !

 

Lorsque l'argent et le pouvoir poussent l'homme à l'arrogance, la maladie ou la mort viennent lui rappeler d'où il vient et où il va.  (Mouna Hamza)

C'est 2017, les Mauritaniens rendent grâce à Dieu et disent ''ouf ''. Ils ont traversé 2017 dans la douleur et l'affliction. Heureusement, leur honneur n'a pas abdiqué. Ils se sont battus dignement, non seulement pour survivre, mais surtout pour ne point vivre une humiliation en quémandant ou en s'endettant. 2017 a été certes pénible. Mais elle a été aussi l'année de vérité où Monsieur Mohamed Ould Abdel Aziz, l'UPR et ses alliés ombrageux ont fait preuve de leur affreuse incapacité à apporter des réponses aux questions qui étranglent le peuple. Monsieur Mohamed Ould Abdel Aziz n'a d'ailleurs jamais essayé d'apporter des réponses aux questions sociales pour deux raisons : il en est incapable et il n'a que le temps d'une politique politicienne que les citoyens jugent abominable allant même jusqu'à jurer que Aziz qui fait impunément ce qui  veut, commencerait à perdre le sens des  réalités. Et c'est-bien un débat. Mais ce qui est sûr est que 2018 doit être l'année de la Jeunesse, notre Jeunesse Ardente Radieuse. Il faut faire face par l'expression publique pour faire arrêter la tornade des coups politiques antirépublicains et anti-démocratiques. C'est la voie royale pour la restauration de la dignité républicaine et du crédit de l'Etat. Tout ce que ce peuple a conquis est tombé à terre. Le régime AZIZ/ l'UPR a été démasqué devant la Nation et la communauté internationale pas ses pratiques nébuleuses et ses graves libéralités dans la gestion des finances publiques. Ce pays-là va tristement mal. Il va très mal. Sa situation est encore économiquement corrosive et socialement explosive. Monsieur Aziz même, grand donneur de leçons, est devenu impopulaire et est de plus en plus marginalisé. Démocrate par la parole et monarque par l'action. La communauté nationale et internationale devrait se convaincre que cet homme-là n'est plus sûr s'il l'eût été d'ailleurs. Il donne chaque jour un coup de main au recul de la démocratie. Son Etat est à son état. Il claudique. Il toussote. Il est prisonnier d'un parti familial personnalisé et cerné de bohémiens du jeu politique sorti d'on  ne sait d'où. Le néant est partout. L'économie nationale suffoque. La vie sociale est pire. La crise de confiance est là. L'image de Ould Abdel Aziz dévalorisée par un culte atavique de personnalité. Le parlement n'est qu'une abstraction d'homologation de coups politiques. AZIZ, le Prophète du changement qui a lui-même trop changé et beaucoup changé sa cour, sans rien changer dans ce pays. Plus grave, l'Etat AZIZ est resté ataraxique et apathique devant la flambée vertigineuse des prix. Mais tout est un échec dans ce pays. AZIZ, les Mauritaniens dans leur immense majorité n'en veulent plus. Lui, il continue toujours sa parade au moyen d'une propagande  médiatique et inflation de parole qu'a sa vue, le citoyen rechigne et le zappe. Il doit certainement en souffrir si on le lui  disait en toute vérité. AZIZ n'a plus tous les atouts en main. Et rebattre les cartes, c'est perdre la maîtrise de tout. 2018 sera-t-elle pire que 2017 pour ses projets politiques ? Le temps file en tout cas.

" La Grande erreur de notre temps, cela a été de pencher, je dis même de courber, l'esprit des hommes vers la recherche du bien matériel. Il faut relever l'esprit de l'homme le tourner vers la conscience, vers le beau, le juste et le vrai, le désintéressé et le grand. C'est là et seulement là, que vous trouverez la paix de l'homme avec lui-même et par conséquent avec la société. " VICTOR HUGO

 

AHMED BEZEID OULD BEYROUCK

P.S                                                                                                E-mail: chroniqueurbeyrouck@gmail.com

Je ne suis ni de l'opposition

Ni de la majorité présidentielle

Je suis ailleurs

'' A bon entendeur, Salut.