Des militants du Mouvement Harratine El Hor ont organisé, le mercredi 24 septembre vers 12 heures, un sit-in devant les locaux de la primature.
Dans une déclaration remise à un envoyé du premier ministre et dont le Calame a obtenu copie, le Mouvement que dirige le syndicaliste Samory Ould Beye dénonce la « marginalisation » dont souffrent les Harratines. Pour El Hor, le président Aziz, en refusant d’appliquer a loi criminalisant l’esclavage et en choisissant Ould Hademine comme premier ministre et dont « la haine pour les noirs » est connue de tous, « perpétue l’exclusion des Harratines.» Pour El Hor, le choix du ministre de des affaires islamiques « est une provocation ».
Par leur sit-in, les militants d’EL Hor protestent contre cette situation et attirent l’attention du président Aziz et de son gouvernement sur les « graves risques qu’ils font courir au pays » parce qu’estiment les militants du mouvement, les haratines sont «déterminés ne plus accepter de subir le sort qu’on leur réserve à faire face à cette situation des Harratines par le système Beidane à tous les niveaux.»
Face à cette situation, El Hor interpelle la communauté internationale et lui demande d’ «agir avant qu’il ne soit trop tard.»
Comment ne pas faire, d’une réélection apparemment tranquille, les prémices d’une chute aussi brutale que désastreuse ?