Cheikh Ayah se lie avec le Fc Tskhinvali

22 February, 2018 - 00:46

Cheikh Ayah Cheikh Saadbouh a paraphé, vendredi 16 Février, un contrat de deux ans avec le FC Tskhinvali (Ligue 2 Géorgie). Se réjouissant de cette concrétisation, Cheikh Ayah Cheikh Saadbouh , jeune milieu offensif de 18 ans, « aspire à relever le challenge et à donner un élan » à sa carrière professionnelle,  a-t-il commenté au micro de www.rimsport.net. Cheikh Ayah Cheikh Saadbouh compte jouer sa partition pour la montée de sa formation en élite au côté de ses futurs coéquipiersé. Le FC Tskhinvali  a misé sur de jeunes éléments, pour retrouver son stature d’antan. Après avoir titillé les sommets, en disputant, notamment, quelques tours de l'Europa League, en 2015, le FC Tskhinvali  connaît des années difficiles qui ont entraîné sa rétrogradation en ligue 2.

Pour rappel, Cheikh Ayah avait joué le championnat de seconde division avec le National Medina III et s’entraînait avec l’ASC Tidjikja. De Tbilissi(Géorgie), il envoie un message fort à ses fans. Se félicitant  de ce premier acte [la signature de son contrat, ndr],  Cheikh Ayah prend rendez-vous avec l’histoire. « Al hamdou lillahi ! Après toutes ces années et tant d’heures interminables à l'entraînement, je me rends compte, avec mon premier contrat, que ce n'était que le début, je vise toujours la lune... et là, je pense à ces centaines de jours où je descendais à 14h, courant pour ne pas arriver en retard à l'entraînement, fixé à 15h... Je mouillais mon maillot avant de partir et, cinq  minutes après être sorti de chez moi, il était déjà sec, à cause de la chaleur...  Les gens ne voient que ta réussite mais c'est très important de savoir ce que la personne à enduré pour en arriver là... Le foot, c'était juste un jeu pour moi, je n'avais pas cette obsession à percer. J'aimais y jouer et c'était tout. J'ai été « élevé » par un très grand monsieur (Ismaila Alao Fary). J'ai beaucoup appris de lui : le respect, le savoir-vivre et le chemin de la réussite. Il aimait beaucoup le foot et Dieu a fait qu'il m'a transmis cela. Juste avant sa mort, je suis allé le voir à l'hôpital, on a regardé un match à la télé. Et pendant qu'on discutait, je lui ai  promis que je deviendrais  professionnel.  Je ne mesurais pas mes mots. Mais, une semaine après, il est décédé et c'est à partir de ce jour que je suis devenu obsédé par l'idée de percer dans ce milieu. Un homme respecte la parole donnée. C'est en somme mon histoire et ma manière de rendre hommage à Ismaila Alao Farry, que la terre lui soit légère ! Amine». Bonne chance à Cheikh Ayah !