Sélibaby : Sensibilisation des jeunes sur les MST-VIH/SID

17 September, 2014 - 10:09

La délégation régionale de la Jeunesse et des sports du Guidimakha a abrité, le Mercredi 10 septembre 2014, un atelier de formation en planification, assurée, avec brio, par Hemine Sidi Ould M’aibess, conseiller VIH/SIDA du FNUAP, assisté de Salka Mint Zaïd, représentante du ministère de la Santé. Y participaient une vingtaine de jeunes filles et garçons, dont cinq animateurs désignés par Mohamed Ould Baba Cissé, alias Jimmy, président du Réseau des Jeunes de la moughataa de Sélibaby qui est, sans nul doute, une sorte de « Mauritanie en miniature », puisque c’est la seule localité du pays où l’on trouve toutes les composantes ethniques (Maures, Soninkés, Wolofs, Bambaras et Halpulaar’en). Il s’agissait de sensibiliser les jeunes sur les dangers liés aux Maladies Sexuellement Transmissibles (MST), tout particulièrement au virus du Sida (VIH/SIDA).

Financée par le FNUAP et exécutée par la DRJS, par le biais dudit réseau, la sensibilisation sera confiée aux cinq jeunes dynamiques susdits, issus des divers segments de la société, qui vont sillonner les coins et recoins des quartiers de cette ville frontalière du Sénégal, au Sud, et du Mali, à l’Est. En fait, cette campagne s’étalera sur deux semaines avec, pour objectif, de sensibiliser au moins deux mille cinq cents personnes. Quatorze jours d’affilée, les habitants de chaque quartier se verront tour à tour à l’honneur et dotés d’informations à même de les protéger contre la pandémie sidaïque qui sème la terreur, la désolation et la tristesse, au cœur des maisons.

Aucun secteur d’activité n’est épargné : du coiffeur au tailleur, en passant par les chauffeurs, mécaniciens et voyageurs, jusqu’aux coopératives et associations des jeunes. Les jeunes sensibilisateurs ont été bien édifiés, avec des exemples tirés du métier ou du vécu, sur les risques encourus, faute de prévention et de vigilance. Mais il leur a été bien recommandé de ne jamais stigmatiser le malade du SIDA qui a, tout au contraire, besoin de chaleur familiale et d’être entouré, par la société, en vue d’éviter la propagation de la maladie par « vengeance » ou tout autre acte délibéré qui serait préjudiciable à tout le monde.

 

Alassane Mamadou Sy

Stagiaire