Les entraîneurs de basket-ball sur les bancs

19 October, 2017 - 02:24

Cent-sept entraîneurs de basket-ball suivront, durant deux mois, des stages à Nouakchott, Rosso, Boghé, Kaédi, Zouérate et Nouadhibou, sous l’égide d’un expert FIBA. Alliant théorie et pratique, ces formations seront consacrées, entre autres, à la méthodologie, la planification, l’organisation et les stratégies…

En donnant, lundi 16 Octobre, le coup d’envoi du premier, le président de la FBBRIM, Fall Youssouf, s’est réjoui de la présence d’un expert de grande renommée. « C’est le fruit de six mois de nombreux échanges, entre la FIBA, la FIBA-Afrique et notre fédération ». Selon Fall, c’est le constat dressé, au cours du championnat 2016, du faible niveau technique de nos équipes, au regard de leurs fortes potentialités, qui a amené l’idée de rehausser le niveau des encadreurs. « Notre plan stratégique 2017-2020 », a-t-il précisé, « prévoit, chaque année, des sessions de formation et/ou de remise à niveau ».

L’expert mis à disposition par la FIBA provient d’une des plus prestigieuses écoles de basket-ball au monde, celle de l’ex-Yougoslavie. Monsieur Miodrag Marjanovic, ancien joueur, est doté d’une grande expérience d’entraîneur en plusieurs pays africains (Sénégal, Côte d’Ivoire, Gabon, Maroc) et européens. S’adressant aux stagiaires, le président de la FBBRIM les a exhorté à « faire preuve d’assiduité » pour enrichir leurs connaissances et à profiter de cette « grande opportunité qui leur est offerte par cet entraîneur de renommée internationale, doté d’une riche et longue expérience qu’il veut partager, généreusement et pleinement, avec vous ».

L’attestation ou le diplôme que les stagiaires recevront, à la fin de la formation, « n’aura aucune valeur », a-t-il ajouté, « si vous n’êtes pas constamment sur le terrain avec les jeunes. Oui, les compétences sont nécessaires, pour un entraîneur, mais pour devenir un bon entraîneur, il va vous falloir beaucoup de passion, de rigueur, de persévérance et d’humilité dans le travail ». Et de citer, dans la foulée, Ablaye Ly, en exemple de dévouement.

Puis le président de la FBBRIM a salué le soutien du ministère de la Jeunesse et des Sports qui « s’est fortement engagé auprès de la Fédération, dans son projet de relance du basket-ball national, autour des quatre principaux axes stratégiques : une administration moderne et performante est mise en place pour gérer la discipline ; les capacités des cadres techniques de la Fédération sont renforcées ; les capacités des jeunes talents sportifs sont renforcées ; les infrastructures dédiées au basket-ball sont restaurées, équipées et accrues ».

Membre du comité des sages, Sy Abdoulaye, dit Pékos, s’est félicité des actions entreprises par la FBBRIM pour la formation des cadres, incité ceux-ci à en tirer le maximum de profit. Prenant alors la parole, Miodrag Marjanovic a décliné, avec modestie, son palmarès non sans affirmer que la FIBA s’investit à combler le retard accusé en Afrique, grâce à des sessions de formation afin d’arriver à « une unification du travail. […] Il n’y a pas de petits pays, en basket-ball, ce qui compte, c’est le travail rigoureux et l’abandon de comportements trop laxistes et approximatifs ».

Procédant enfin à l’ouverture officielle du stage, Diagana Aliou s’est félicité d’une « initiative qui permettra, aux techniciens nationaux, de renforcer singulièrement leurs capacités et, au basket-ball mauritanien, de prendre son envol ». Signalons que la FBBRIM a remis, par l’entremise du directeur technique national, Moustapha Keïta, un lot de dix ballons, à chacun des quatorze clubs engagés dans le Championnat national 2017.