Début de la campagne nationale de communication pour le changement social et de comportement

10 October, 2017 - 20:52

La ville de Kiffa (600 kilomètres à l’Est de Nouakchott) a abrité mardi, la cérémonie de lancement d’une campagne nationale de communication pour le changement social et de comportement, placé sous le thème « ensemble pour l’autonomisation des femmes » en vue de tirer profit du dividende démographique. Cette manifestation rentre dans le cadre de la mise en œuvre du projet régional «autonomisation des femmes et dividende démographique au Sahel » financé par la Banque Mondiale au profit de 7 États, avec l’appui technique du Fonds Mondial pour la Population (UNFPA).
Cet événement s’est déroulé sous la présidence de la ministre de la famille, de la femme et de l’enfance, Mme Meimouna Mint Taghi.
Cette campagne vise à sensibiliser « les leaders religieux, les partenaires techniques et financiers, les leaders d’opinion, le grand public, par rapport aux obstacles sur le chemin de la scolarisation des filles, leur maintien dans le secondaire, la nécessité de l’autonomisation économique des filles et des femmes, les problèmes psychologiques et médicaux liés au mariage des enfants, aux difficultés à l’accès des services de santé reproductive, maternelle, néo natale, infantile et nutritionnelle », explique un document remis à la presse à l’occasion de la cérémonie.
Le programme des festivités prévoit une soirée culturelle sur « l’autonomisation des femmes » avec les artistes de la ville, des caravanes sillonnant 4 régions du 11 au 20 octobre et de nombreux ateliers.
Dans son allocution d’ouverture, Mme la ministre a mis l’accent sur les principaux axes de la campagne à savoir « la planification familiale, qui passe par la formation des agents de santé de qualité,
la sécurisation des produits de contraception, l’éducation et le maintien à l’école et l’autonomisation économique des filles et des femmes ».
C’est le changement des structures d’âge de la population qui mène au concept de dividende démographique, qui nécessite des investissements en matière de santé, d’éducation et de prise des problèmes spécifiques liés au traitement des femmes et jeunes.