AMPLCS: Projet contre l’extrémisme

25 September, 2017 - 01:48

Les responsables de l’Association Mauritanienne pour la Promotion de La langue et de la Culture Soninké (AMPLCS), ont procédé samedi au lancement d’un projet citoyen de lutte contre l’extrémisme et la criminalité, à l’Institut Supérieur de Formation des Cadres de la Jeunesse et des Sports (ISFCJS).
Cette initiative est soutenue par l’Union Européenne (UE). Elle sera mise en œuvre par l’Institut Inter-Régional de Recherches des Nations Unies sur la Criminalité et la Justice (United Nations Inter Régional
Crimes Research Institut (UNICRI).
Expliquant la portée de l’initiative dans une allocution prononcée à l’occasion de la cérémonie de lancement, le président de l’association, Cheikh Sidya Tandia, a souligné que le programme a pour but «d’apporter une contribution de la communauté Soninké à la réalisation d’un l’objectif consistant à atténuer, faute de les éteindre totalement, les conflits qui pourraient naître et proliférer en Mauritanie».
De manière spécifique, le projet « vise à développer un discours sur les valeurs citoyennes et républicaines d’ouverture et de tolérance. Il sera mis en œuvre dans 7 régions du pays : le Hodh Oriental, le
Hodh Occidental, le Guidimakha, le Gorgol et les 3 wilayas de la capitale «pourvoyeuses de migrants et potentiels candidats au Djihadisme. Il sera élaboré des outils pour promouvoir la culture
citoyenne et la tolérance auprès des populations cibles ».
Ainsi, les promoteurs du projet prévoient l’organisation d’une série de manifestations « sur la paix et la cohésion sociale : conférences-débats sur toutes les formes de discrimination de nature à entraîner l’exclusion.
Un travail de lobbying sera également fait auprès des leaders d’opinion-imams pour l’intégration de la thématique de la paix et de la cohésion sociale et de l’unité nationale dans les prêches » hebdomadaires délivrés à l’occasion de la grande prière musulmane du vendredi.
Par ailleurs, l’association soninké affiche sa ferme volonté de s’investir pour que «les droits culturels soient acceptés, vulgarisés et appliqués, dans le cadre d’un plaidoyer adressé aux autorités étatiques », a ajouté le président de l’AMPLCS..