Depuis plusieurs mois que le pays a connu des événements importants, notamment le rejet des amendements constitutionnels par le Sénat, l’organisation d’un référendum (très peu) populaire pour les faire passer, l’affaire des enregistrements interposés et l’arrestation de sénateurs, de syndicalistes et de journalistes dans ce qui est connu désormais par l’affaire Mohamed Ould Ghadda ou affaire Bouamatou pour d’autres. A pareille occasion, certains hommes et femmes politiques de la majorité étaient souvent au devant de toutes les scènes pour défendre envers et contre tout, les thèses du pouvoir. C’est le cas des députés Mohamed Ould Bebana, Sid ‘Ahmed Ould Ahmed, Khalil Ould Teyib, du président de l’UPR, Sidi Mohamed Ould Maham, Aicha Vall Vergès ou Maimouna Mint Taghi et de bien d’autres comme le directeur général de la radio Abdallahi Ould Hormatallah, celui de l’Agence Mauritanienne d’information, Sidi Mohamed Dit El Moudir Ould Bouna ou le directeur de la Baie du repos Yarbe Ould Sghair. Même les anciens disgraciés comme Sid ‘Ahmed Ould Raiss ou Bemba Ould Dramane prenaient aussi la parole pour donner de la voix afin de faire écouter le point de vue officiel sur n’importe quelle ‘’petite’’ et quelle ‘’grande’’. Mais tous ceux là semblent être ‘’rentrés dans leur enveloppe’’. De découragement ou parce que qu’on leur a demandé de ne plus ouvrir la bouche ? Ou est ce une stratégie pour ne plus prendre le risque de trop parler sans savoir de quoi demain sera fait ? Puisque 2019 approche sans que personne ne sache encore clairement ce qui tourne dans la tête d’un certain Mohamed Ould Abdel Aziz.