Faits divers… Faits divers… Faits divers…

3 September, 2014 - 02:24

Le violeur sadique sévit à nouveau

Depuis un certain temps déjà, le quartier El Hay Saken de Dar Naïm est un point chaud de la délinquance et du crime. Il est devenu la direction privilégiée de dizaines de récidivistes fraîchement sortis de prison, suite aux dernières grâces présidentielles. Des bandes comme celle du tristement célèbre « El Aidhadh » y rôdent, vingt-quatre heures sur vingt-quatre. C’est presque tous les jours qu’on y déplore délits et crimes.

Samedi 30 Août, vers 13 heures, des passants perçoivent des pleurs et cris, en provenance d’un conteneur abandonné, à deux cents mètres au sud de l’axe Aziz. Ils accourent pour découvrir une fillette de cinq ans allongée et baignant dans le sang. On informe la police qui évacue la fillette d’urgence au CHN. Les examens médicaux établiront que la petite a été sauvagement violée et son bras fracturé. Les soupçons se portent aussitôt sur le maniaque violeur de Nouakchott qui court, en toute impunité, depuis 2005. Intelligent, il n’a jamais  laissé d’indices palpables qui puissent conduire à lui. Mais la ruse a ses limites, tôt ou tard, il commettra une erreur qui lui sera fatale.

 

 

 

Un jeune homme se suicide

Macabre et triste découverte, il y a deux  jours, pour une paisible famille de Riyad, au sud de Nouakchott : le cadavre d’un jeune homme se balance, au bout d’une corde, dans les toilettes de la maison, un peu à l’écart. Il s’agit de leur propre fils, M. O. B. Natif de Male, au Brakna, il était sur le point de convoler en justes noces. Les voisins évoquent un chagrin d’amour : celle qu’il avait choisie pour épouse lui aurait préféré un autre prétendant et le jeune homme n’en aurait pas supporté l’annonce. Cependant, les membres de sa famille démentent catégoriquement cette allégation, affirmant que leur fils souffrait de troubles psychiques. En tout cas, le suicide devient monnaie courante chez nous. Il s’agit du huitième cas en sept mois. Trois concernaient des jeunes filles.

 

 

 

Les agresseurs du jeune policier coffrés

Comme nous l’annoncions précédemment dans ces mêmes colonnes, B.O.D., un élément de la troisième compagnie de police, marchait paisiblement dans une rue d’Arafat, en direction de son domicile, quand, vers minuit, près de l’école Cheikh Hamahoullah, il s’était soudain retrouvé cerné par quatre voyous qui l’attaquèrent à coups de couteau.      Entraîné à la self-défense, il avait réussi à esquiver la plupart des coups et s’était bien défendu. Sérieusement blessé à la hanche droite, au bras gauche et au dos, il avait évacué d’urgence à l’hôpital et sauvé, fort heureusement.

L’enquête menée, tambour battant, par le commissariat d’Arafat 1 dont les éléments avaient juré d’appréhender les criminels, piétinait. Mais voici qu’il y a quelques jours, le commissariat d’Arafat 4 met la main sur un groupe de délinquants du quartier Tarhil. Au cours de leur audition, l’un d’eux avoue être parmi les auteurs de l’agression de B.O.D. Grâce à ces informations, les trois autres sont arrêtés peu après. Déférés au Parquet, ils ont été écroués sans tarder.

MOSY