Le président mauritanien, Mohamed Ould Abdel Aziz, a quitté Nouakchott samedi, en compagnie d’une forte délégation, à destination de Riyad en Arabie Saoudite, en vue de prendre part au sommet islamo-arabo-américain, prévu à partir de dimanche. Cette manifestation se déroule en présence du chef de l’État américain, Donald Trump, dont c’est le premier déplacement international. Le 45eme président des Etats-Unis vient ainsi à la rencontre d’une large coalition contre le terrorisme, dans le cadre d’un forum à forte teneur sécuritaire. Plusieurs chefs d'Etat africains ont fait le déplacement pour cette rencontre. Ainsi, la thèse d’une rupture marquée par le repli sur soi de l’Amérique sous le magistère Trump fait long. Place aux constantes diplomatiques de la politique mondiale de Washington, au premier rang desquelles la guerre sans merci contre le terrorisme.
Les Mauritaniens iront donc aux urnes le 29 Juin pour réélire le président Ghazwani. « Pourquoi lui et pas un autre ? », serait-on tenté de se demander. Tout simplement parce que c’est une élection sans enjeu. Il n’existe, à ce jour, aucun candidat capable de lui porter contradiction.