IRA annonce la mise en place d’un comité de soutien aux palestiniens

19 May, 2017 - 12:18

L’organisation abolitionniste a annoncé, jeudi 18 mai, par le biais de son président Biram Dah Abeïd, lors d’une conférence de presse à son domicile au pk 10, la création d’un comité de soutien aux  palestiniens et particulièrement aux palestiniens embastillés dans les geôles israéliennes. En guise de protestation contre le durcissement de leurs conditions carcérales, ces prisonniers observent une grève de la faim.
Réaffirmant son soutien à la cause palestinienne qu'il a qualifié de « mère de toutes les causes, le dirigeant abolitionniste a indiqué que son mouvement a toujours soutenu sans réserve la cause juste du peuple palestinien contre l’oppression, le racisme indicible et violent de l’entité sioniste. Selon lui, ce soutien s’est matérialisé au sein du conseil des droits de l’homme des Nations Unies où les pays scandinaves ont été en pointe dans le soutien à la cause palestinienne. Biram dit regretter que les pays arabes et islamiques qui, par voie de presse se montrent virulents, fassent profil bas au conseil des droits de l’homme des Nations Unies en refusant de voter contre les résolutions enjoignant Israël à se conformer au droit international. Il a fait remarquer que son organisation est, quant à elle, très   «engagée pour la cause palestinienne grâce à ses actions en coordination avec des parlementaires,  mouvements, partis politiques   notamment des pays scandinaves et l’Irlande, en plus d’organisations palestiniennes, africaines et européennes au niveau du Conseil des droits de l’homme à Genève ». S’y ajoutent des actions parallèles destinées à influencer le gouvernement mauritanien à  «adopter une position plus militante », en faveur de la cause palestinienne. Aucun contact n’a été entrepris en direction de l’ambassade de Palestine en Mauritanie. «Nous ne voulons pas être à l’origine d’une brouille ou d’un incident diplomatique», a précisé Biram.
En réponse à une question relative aux accusations de certaines officines qui lui reprochaient une certaine proximité avec la Sionie et d’avoir bénéficié de fonds du lobby juif, Biram a indiqué que ces « accusations, formant des tissus de mensonges, avaient été proférées par des esclavagistes et les services de renseignements et leurs hauts
parleurs pour le discréditer. Il a soutenu n’avoir jamais voulu répondre à ces assertions. Parce que ceux qui propagent ces mensonges ont entretenu des années durant et continuent à entretenir des relations avec Israël.
Enfin, Biram n’a pas jugé nécessaire de répliquer suite aux menaces brandies par le porte parole du gouvernement à son encontre suite à son retour au pays et au refus des autorités de lui permettre de mener une tournée en pays soninké: « Ces gesticulations  et fanfaronnades ne méritent pas de réponse de ma part », a-t-il asséné.