La fondation Maarif de Turquie

23 March, 2017 - 02:33

Pendant la nuit du 15 juillet, la Turquie a montré à  ses voisins et au monde entier (qui ne cesse de fuir face à la terreur imposée par les terroristes) le vrai sens du mot patriotisme et son amour sans faille à son président RECEP TAYIP ERDOGAN  en tenant tête aux chars et aux avions de guerre manœuvrés par le groupe Feto (Fethullah terrorist organisation) pour jeter les turcs dans un monde inondé de sang d’innocents qu’ils (les putschistes) appelaient  communément « yeni bir dunya » : « un nouveau monde ».

Etant donné qu’il est tout à fait normal de désarmer tout malfaiteur afin d’éviter le pire, le président RECEP TAYIP ERDOGAN, en tant que première victime du coup d’état manqué a décidé de créer la FONDATION MAARIF DE LA TURQUIE pour en premier lieu d’empêcher  ce groupe de continuer ses actions dans d’autres pays et de sauvegarder « les écoles turques » existant  dans le monde mais aussi pour saluer le courage des turcs et honorer la mémoire des 240 morts tués par cette petite junte liée à l’organisation terroriste Fethullah Gülen.

En effet, la FONDATION MAARIF a mis à la disposition des populations un personnel compétent qui bénéficie de l’expérience du ministère de l’éducation nationale de la Turquie. Et il est incontestable que ce personnel a servi pendant des décennies dans des pays comme la France, l’Allemagne et l’Arabie Saoudite.

Il est nécessaire de souligner que la fondation est prête à laisser la gestion des écoles à tout Etat la désirant comme c’est le cas du Maroc.

Quant à la Mauritanie, une convention a été signée en décembre 2016 avec l’INSTITUTION INTERNATIONAL D’EDUCATION MAARIF DE LA TURQUIE ayant comme activité les écoles maternelles, primaires, collèges, lycée et ouvrir une école supérieure sur la pêche professionnelle à Nouadhibou.

Il n’en demeure pas moins vrai que cette institution  mettra tous les moyens , en collaboration avec le ministère de l’éducation nationale de la Mauritanie pour atteindre un de ses objectifs : améliorer le niveau et les résultats des élèves  aux examens du concours, du brevet et du baccalauréat qui depuis des années a perdu ses valeurs dans les écoles de ce groupe Gulen qui en Mauritanie sont connus sous le nom de Bourge el Ilm.

C’est ainsi, avec la collaboration des autorités mauritaniennes, qu’il s’est engagé à continuer le travail avec le personnel en place tout en n’excluant pas, si nécessaire le recrutement de l’ancien personnel ou autre pour améliorer le niveau de son enseignement.

Enfin, en dehors de la Mauritanie, la FONDATION MAARIF DE LA TURQUIE a signé des accords avec beaucoup de pays en Afrique entre autres le Nigéria, le Gabon, le Cameroun, la Côte d’Ivoire, la Guinée Conakry et le Sénégal pour l’éducation et le développement des populations et non pas pour le commerce, les arnaques, etc.…comme l’a fait son prédécesseur.

D’ailleurs, ce dernier est en désaccord total avec son propre personnel qui refuse catégoriquement de le soutenir à cause de l’indifférence de l’employeur face aux problèmes des employés sans oublier la maltraitance et le soubassement vécu dans ces établissements.

Il faut ajouter à cela la colère des parents d’élèves qui se sont toujours sentis exploités voire trompés par une direction qui n’a cessé d’augmenter la mensualité des enfants et diminuer le salaire des enseignants tout en montrant le contraire aux autres.

C’est ainsi qu’en 2013, comme l’a affirmé le journal Zaman (appartenant au groupe Gulen), ils ont ramassé en Turquie, sous le nom de donation pour l’éducation en Mauritanie une somme de 30 millions de dollars qui a fini par financer le coup d’état manqué du 15 juillet.

Ibrahima N’diaye