Faits divers… Faits divers… Faits divers…

27 August, 2014 - 02:11

Clandos, version 2014

Les campagnes et opérations coup-de-poing entreprises, par les autorités, contre les réseaux et lieux de mœurs légères, ont porté de sérieux coups à ce néfaste phénomène, à Nouakchott surtout. Mais les réseaux pervers des basses classes n’en continuent, pas moins, à jouer au chat et à la souris, avec la police, dans les quartiers populaires de la ville. Lorsqu’une de ces maisons closes est investie par les condés, ceux de ses responsables qui n’ont pas été arrêtés transfèrent, aussitôt, leurs activités en un nouveau lieu. Qui restera sûr jusqu’à ce que les pandores le dénichent, un peu plus tard, l’investissent et ainsi de suite.

Mais, pour les réseaux de la « high society », la donne a complètement changé. Ils sont devenus mobiles et utilisent, désormais, les NTIC – nouvelles technologies de l’information et des communications –pour organiser leurs libertines rencontres. Les candidats aux douces compagnies contactent les nombreux proxénètes qui leur communiquent les photos des « candidates », tout aussi nombreuses, via téléphone portable ou autre. Une fois que le choix est fait, on entre en contact avec les intéressées qui vont recevoir leurs clients dans des appartements anonymes…

Les professionnelles les plus nanties chassent, au-dessus de tout soupçon, à bord de leur véhicule personnel. Une fois qu’elles ont cueilli leurs proies, en quelque carrefour ou avenue, elles les emmènent en des lieux tout aussi anonymes. En général, la facture des frivolités est lourde, dans cette catégorie qui ne cible que les looks nantis. Dans tous les cas, ce n’est pas pour rien que ce métier est le plus vieux du monde : tant qu’il y aura des hommes, ces dames auront des clients…

 

Une bande de malfaiteurs blesse grièvement deux personnes

Paisible, les années passées, le quartier de Bouhdida est devenu un point chaud de la délinquance et du crime. Un repaire de dizaines et de dizaines de bandits qui passent la  journée terrés, pour sévir dès la tombée de la nuit. Mardi 19 Août, vers trois heures du matin, une de ces bandes se déplaçant en voiture attaque une épicerie au bord de l’axe principal, à moins de cent cinquante mètres de la brigade de gendarmerie.

Les bandits charcutent au couteau l’épicier endormi, fracassent les portes et commencent à dévaliser les lieux. De faction à proximité, un gardien tente d’intervenir mais le voilà vite en sang et neutralisé. Ah ! Voici d’autres gardiens qui accourent ! Cela suffit à mettre en fuite les bandits avant que ceux-ci n’aient pu mener « à bien » leur cambriolage. Les deux blessés sont aussitôt évacués vers l’hôpital Cheikh Zayed où leurs jours, al hamdoulillahi, ne semblent plus en danger. La police a longuement écouté les deux victimes pour dresser des portraits-robots de leurs agresseurs mais, à ce jour, l’enquête piétine.

 

Le marchand de devises braqué remboursé

La semaine dernière, nous relations la mésaventure d’un jeune marchand de devises, originaire du Tiris Zemmour, qui avait été braqué de la coquette somme de mille deux cents euros,vers vingt-et-une heures, à Capitale, par trois jeunes hommes véhiculés.

D.O.Y., le principal suspect arrêté par la police, s’est révélé fils de gros bonnet. Ce dernier se présente au commissariat et propose, à la victime, de la rembourser sur le champ, en contrepartie du retrait immédiat de sa plainte. Le jeune marchand accepte, sur ordre de son patron qui veut, à tout prix, récupérer au plus vite ses devises. Le père de l’accusé paie rubis sur l’ongle et la plainte est aussitôt retirée. Moralité ? Maigre mais certaine : il vaut mieux, truand en Mauritanie réputée musulmane, avoir un papa riche. A l’heure qu’il est, Omar ibn al-Khattab doit encore s’en retourner dans son tombe…

 

MOSY