Le Congrès international de la finance internationale s’est réuni il y a deux semaines aux Emirats Arabes Unis. Il s’agissait pour des dizaines d’experts internationaux venus de partout de discuter de la gouvernance fiscale au sein du Monde Arabe. A l’issue des travaux de cet important conclave international sur la gestion fiscale, de hautes institutions dont le Fonds Monétaire International (FMI) ont exprimé leur satisfecit des politiques fiscales mises en œuvre en Mauritanie. Dans ce cadre, la directrice générale du FMI, Christine Lagarde a salué l’expérience mauritanienne jugée réussie et qui a permis de réaliser de nettes améliorations sur le plan fiscal au cours des dernières années. A titre d’exemples, la politique de décentralisation a permis une plus grande célérité dans les opérations de recouvrement. La mise en place d’un réseau comptable fiscal sur l’ensemble du territoire national a réduit la marge de l’évasion fiscale à travers le rapprochement des services de la fiscalité. La politique du transfert des recettes au niveau de la direction générale des impôts a constitué une opportunité de mieux les contrôler. Toutes actions qui ont permis d’asseoir un véritable partenariat entre la direction générale des impôts et les contribuables. Tous les indicateurs de cette institution démontrent l’augmentation du pourcentage des recouvrements auxquels ses services ont abouti.

                                                                                              Moustapha Ould Abdel Barka