Les autorités mauritaniennes sévissent encore contre la direction d’IRA – Mauritanie

19 January, 2017 - 00:25

Communiqué de presse : La création d’IRA – Mauritanie et son activisme ont suscité, dès son début, des espoirs énormes chez les populations défavorisées de Mauritanie. Cet attrait s’est traduit par leur adhésion massive au discours, à la démarche et aux actions de l’organisation. Sa large implantation à l’intérieur du pays et son déploiement à l’étranger lui a donné une stature nationale mais aussi internationale ce qui s’est traduit par de nombreuses distinctions dans le cadre des droits de l’Homme.

 

En effet, le succès engrangé par IRA – Mauritanie a fait d’elle la cible des autorités esclavagistes et racistes qui, dès le début, n’ont ménagé aucun effort pour mettre très en mal l’organisation et ses membres dirigeants.

 

Déjà en janvier 2011, la fiche budgétaire du président Biram DAH ABEID a mystérieusement disparu des fichiers de la section solde du ministère des Finances ce qui s’est traduit par l’arrêt de la paie de son salaire sans qu’aucune décision administrative ni judiciaire ne lui ait été notifiée.

 

Fidèle à la logique répressive des autorités mauritaniennes à l’égard des dirigeants d’IRA – Mauritanie, la Caisse Nationale de Sécurité Sociale (CNSS) a procédé au licenciement sans droits de la vice présidente d’IRA – Mauritanie Mme Coumba Dada KANE à compter de la date du 30 décembre 2016 après la coupe de son salaire des mois de septembre à décembre 2016. A signaler que Mme Coumba Dada KANE était en repos médical ; repos matérialisé par des documents fournis par son médecin traitant à l’étranger.  Elle a été une employée modèle, connue pour son sérieux au travail et son assiduité. 

 

Malgré la violence et la sévérité des attaques des autorités mauritaniennes contre l’organisation et sa direction, IRA – Mauritanie entend rappeler ici son engagement ferme et sans concessions à continuer la lutte contre l’esclavage, le racisme et l’exclusion et ce, quelqu’en soit le prix à payer.

 

 Fait à Nouakchott, le 18 janvier 2017        

              

La commission de communication