TEMOIGNAGE: LA BCI, UNE BANQUE QUI CREDIBILISE NOTRE SYSTEME BANCAIRE ET DONC RENFORCE LA MONNAIE NATIONALE L’OUGUIYA

25 November, 2016 - 11:06

Par Mohamed Ali O. Lemrabott, ancien haut cadre de l'ONU, expert international.
Toute institution ou tout individu qui contribue de manière positive au développement et au rayonnement de la Mauritanie doit être encouragé comme il se doit. Cela vaut d’autant plus qu’il s’agit de finance et de monnaie nationale.
C’est pourquoi, j'ai voulu, en tant qu'expert économique, apporter un témoignage en faveur de cet opérateur économique, cette success story qu'est la Banque pour le Commerce et l’Industrie (BCI) et dont évidemment le mérite revient en premier lieu à son PDG Isselmou Ould Tajedine. Que l‘on me comprenne bien, ce témoignage objectif se situe en dehors de toutes considérations personnelles et s’adresse à une institution mais les institutions ne valent que par les hommes qui les dirigent.
Ayant été, entre autres, et pendant dix ans l'économiste et le Conseiller Stratégique du PNUD en Mauritanie, j'en ai vu passer des profils, des d'experts, des consultants, etc. J'ai aussi beaucoup travaillé sur le développement du secteur privé en Mauritanie.
C'est pourquoi, je pense pouvoir juger de l'apport d'une institution ou d'un individu au développement du secteur privé dans votre pays.
A cet égard la BCI fait figure de parangon de vertu dans un marché bancaire malthusien où les institutions bancaires se multiplient à un rythme supérieur au taux de bancarisation. Selon la BCM, la BCI tient bien ses ratios et honore tous ses engagements depuis qu’elle a été créée en 1999.
Mieux encore, elle a de bons rapports avec toutes les banques locales et leur accorde parfois des facilités et des délais, sans parler des correspondants étrangers qui affichent leur satisfaction vis-à-vis de la banque.
Forte de cette réussite au plan national, là voilà qui essaime vers les autres pays de la sous-région et compte déjà trois filiales en Afrique de l’Ouest.
Quand une banque primaire agit de la sorte, elle renforce la compétitivité de la monnaie nationale car le rapport fiduciaire à la monnaie est d’abord d’ordre psychologique et repose sur la confiance et le sentiment de crédibilité qu’inspirent les institutions.
La monnaie nationale comme chacun sait est l’un des principaux attributs de la souveraineté nationale et le moyen sans lequel, notre pays ne se serait pas doté à partir de 1973, date de sa création, d’une bourgeoisie nationale, elle-même, garantie supplémentaire pour la stabilité et la pérennité de notre nation.
L’idée d’écrire cet article m’est venue de manière fortuite lorsque ce soir au cours d’un dîner plusieurs personnes de retour du Tagant m’ont dit à l’unisson, que le PDG de la BCI, Isselmou O. Tajedine a été l’un des principaux artisans de la réussite de la récente visite du président de la République au Tagant, idée que je partage ayant moi-même milité pour la réussite de cette visite. J’ai alors repensé au fait que j’ai effectué récemment une consultation qui a trait au système financier national, travail au cours duquel, je n’ai eu de cesse de penser qu’il faut encourager les institutions financières qui le méritent. Mon premier choix s’est portée sur la BCI, cette banque partie de quasiment rien et qui à force de travail et de sérieux s’est imposée dans le paysage financier sous-régional.

Mohamed Ali O. Lemrabott, ancien haut cadre de l'ONU, expert international.

 
 
Photo de Mohamed Ali Ould Lemrabott.
Photo de Mohamed Ali Ould Lemrabott.
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