Sidi Mohamed Ould Haidalla et Cie en détention préventive

6 February, 2016 - 08:29

Onze individus  membres d’un groupe de présumés trafiquants de drogue ont été placés en détention préventive par la justice mauritanienne, alors que trois (3) en fuite, font l’objet de  mandats d’arrêt internationaux et trois autres  (3) ont été laissés en liberté sous contrôle judiciaire, ont révélé vendredi après midi des ministres au cours d’une conférence de presse conjointe.

Parmi les individus placés  en détention préventive, figure Sidi Mohamed Ould Haidalla, fils de l’ancien chef de l’Etat mauritanien, Mohamed Khouna Ould Haidalla (1980-1984).

M. Ahmed Ould Abdallah, ministre de l’intérieur, a donné des indications sur le mode opératoire qui a permis aux forces de l’ordre d’arrêter les membres du groupe et de saisir 1,3 tonne de résine cannabis dans une zone située à 120 kilomètres au Nord de Nouakchott, soit  45 kilomètres à l’Est de la route menant vers Nouadhibou. Six véhicules de luxe ont été également mis sous scellés dans le cadre de la même rafle.

Quant à maître Brahim Ould Daddah, Ministre de la justice, il a annoncé  « que le dossier enregistré  sous le numéro RP0101/2016 a été orienté vers le troisième cabinet d’instruction du tribunal de Nouakchott Ouest. Le magistrat va mener son enquête dans le respect de la loi, de la présomption d’innocence et de l’indépendance attaché à son statut ».

Les protagonistes de cette affaire sont poursuivis « pour détention,  trafic de drogue et complicité de trafic de drogue, des infractions criminelles réprimées par  des peines variant de 30 ans de réclusion à la peine capitale, en passant par la détention à perpétuité ».

Sidi Mohamed Ould Haidalla, rappelle-t-on, a purgé une peine de 7 ans de réclusion au Maroc suite à une condamnation pour trafic de cocaïne, entre juillet  2007 et juillet 2014.

En liberté provisoire avant le déclenchement de la nouvelle affaire, le fils de l'ancien chef de l’état mauritanien est également poursuivi dans le cadre de la procédure initiée à la suite de la découverte d’un aéronef contenant une importante quantité de drogue prés de l’aéroport de Nouadhibou (Nord) au mois de mai 2007.