Faits divers… Faits divers… Faits divers…

26 November, 2015 - 00:40

La SDF de Ten Soueilim quitte le quartier 

Depuis quelques années, une mystérieuse femme habite dans certaines rues du quartier Ten Soueilim. En 2012, elle avait élu domicile sur le trottoir de l’axe goudronné carrefour Madrid/Toujounine à cent mètres de ce qui deviendra plus tard la clinique Nejah. Cette femme de teint un peu foncé qui avoisine les trente cinq ans et qui semble détenir toutes ses facultés mentales, vit en plein air avec son enfant de trois ans. Elle ne semble craindre ni le froid, ni les intempéries. Pendant la journée, elle reste à l’ombre de l’une des boutiques. Un panier contenant des habits est toujours à côté d’elle. Elle n’adresse la parole à personne et ne répond à quiconque essaie de lui parler. Son enfant continue à jouer et s’éloigne parfois un peu. La dame se déplace aussitôt pour le reprendre. On ne l’a jamais vue manger ni boire. Au début de son séjour, des voisins de bonne volonté lui apportaient le reste des repas mais cela  a provoqué sa colère au point de vouloir les agresser. Pourtant, on l’a toujours vue avec des voiles propres et parfois neufs. Sa présence dans ce quartier avait donné libre cours à toutes sortes de rumeurs. On avait affirmé qu’elle sert de relais pour des trafiquants de drogue. Certaines personnes affirmaient même qu’elle avait des contacts tardifs avec des hommes enturbannés à bord de véhicules sans plaques. Informée, la police l’avait mise sous surveillance avant de conclure qu’il s’agit d’une aliénée mentale.

Vers le milieu de l’année 2013, cette SDF avait disparu subitement de la place qu’elle habitait. On avait remarqué qu’elle avait déménagé environ deux cent mètres plus à l’est. Elle sera désormais juste à coté du restaurant El Arabi près du carrefour Ten Soueilim. En 2014, on l’avait  retrouvée trois cent mètres à l’est de ce lieu .Son enfant, qui avait grandi entretemps, ne se trouvait plus avec elle. Depuis trois mois, elle n’a pas été revue dans tous ces quartiers. Des rumeurs font état d’un éventuel enlèvement par une bande de malfaiteurs. D’autres affirment qu’elle est revenue chez elle à l’intérieur du pays.

Découverte de deux cadavres 

Les experts de la criminologie considèrent désormais la Mauritanie comme un pays où l’évolution de ce phénomène grimpe en flèche. Auparavant, un meurtre avait lieu par an ou par semestre. Aujourd’hui, les meurtres sont devenus presque quotidien. Un mois passé au cours de cette année avait enregistré dix meurtres.

Il y a quelques jours, un cadavre en décomposition a été découvert à quinze kilomètres au nord-ouest de la ville de Nouakchott. Il s’agit de celui d’un jeune homme qui semble mort depuis quelques jours. Le médecin légiste, venu en compagnie du procureur de la république de Nouakchott-ouest, a conclu que sa mort est due à un coup  provenant d’un objet  tranchant au niveau de la gorge. C’était un berger  qui avait disparu une semaine plus tôt. L’enquête a permis d’arrêter un suspect qui est un autre berger. Il a avoué avoir tué son collègue, a la suite d’une querelle.

Le second cadavre est celui d’un enfant de sept ans  qui a été découvert le Samedi 21 Novembre au petit matin dans les rues du paisible et petit village de F’derik au Tiris Zemmour. Il a été éventré par le ou les sadiques tueurs. L’enquête suit son cours au grand chagrin des habitants du village.

Les bandits de la foire 

Le grand édifice public sis entre El Mina et Arafat qu’on appelle foire nationale était la destinée de pas mal de visiteurs. Le reste de son parc zoologique d’antan et les expositions de ses artisans attiraient pas mal de monde. Tout dernièrement, le flux de visiteurs a considérablement diminué. La principale cause de cela est qu’une bande de malfaiteurs a élu domicile dans cette foire. Elle rackette tout celui ou ceux qui y viennent. Sous la menace d’armes blanches, ils les forcent à tout donner. Ceux qui ont résisté ont passé un mauvais quart d’heure. Le collectif des artisans a porté plainte aux commissariats d’El Mina 1 et Arafat 1 mais aucune suite n’a été donné à ces plaintes. Les bandits qui apparemment ne craignent rien continuent  de semer la terreur au niveau de la foire.

MOSY