Un triangle des Bermudes mauritanien ?

5 November, 2015 - 01:13

Chez nous, musulmans, « Daqa Iqou el Akhbar » est un de nos authentiques recueils-références très sacrés et célèbres. Il nous inspire vénération, depuis l’ère des temps. Ses très précieuses et extraordinaires révélations attestent, solennellement, que le noyau initial de toute l’existence fut, d’abord…  une boule ! Que Dieu contempla, tout simplement mais gravement, lorsqu’il décida de créer l’Univers. Et, immédiatement, fut l’ébullition fatidique de celle-ci.

Ce que Fred Hoyle appelait le grand Big-Bang. Quant à Georges Lemaître, il l’avait qualifié de processus hypercondensé, à expansion perpétuelle, à partir d’un atome primitif originel… Logiquement donc, c’est  bien notre « boule » ! Pourtant, ces deux illustres savants et très brillants théoriciens cosmologistes furent bien de l’autre bord spirituel !

En fait, ces deux théories juxtaposées et irrévocables, jusqu’à présent, n’avaient nullement révélé, ni même supposé l’existence d’un gouffre, en l’air et indétectable, qui n’engloutit spécifiquement que les avions militaires mauritaniens… Et strictement ceux transportant des hauts responsables aux propos qui dérangent… Ce genre de théorèmes semble donc typiquement pétrifié au gabarit de nos hauts montages ?

En plus de leur triangle, les Bermudes ont désormais leur gouffre, aux confins de l’Afrique de l’Ouest. Il est presque rectiligne et sélectif en sa vocation rébarbative : Nouadhibou – Nouakchott – Dakar. C’était donc en cette géométrie du trépas que disparurent, très lâchement, nos très valeureux compatriotes : notre Premier ministre, le colonel Bouceïf, le 27 Mai 1979, et notre gouverneur de Nouadhibou, le 12 Janvier 1992, en plein scrutin présidentiel. Avec en accompagnateurs, équipages et avions, sans aucune trace jusqu’alors, tous dans l’exercice de leurs fonctions…

Injures dégueulasses, très impétueusement ingurgitées, puis sous-entendues comme « l’insulte du puits » qui ne concerne personne ? Ah ! C’est bien, là-bas, que les harnais blessent ! S’agissant justement, d’offenses délibérées narguant tout le peuple… Jamais aucun impact d’écrasement, ni débris, ni lambeaux ou indices factuels découverts. Ni autres destinations identifiées ou, au moins, supposées… Après les OVI et OVNI, la primeur des OVV – Objets Volés en Vol – revient désormais à la Mauritanie… Est-ce prélude à une évidente ère apocalyptique d’un terrorisme extraterrestre ? Techniquement, nos zincs à hélices n’avaient nullement la puissance, ni la nervosité suffisamment propulsive pour les jeter au-delà de quelques petits kilomètres, en cas de catastrophe majeure… Donc, leur traînée aura été courte sur l’eau, moins que sur le continent…

Ils furent d’une conception dépassée à l’époque, réformée même… à autonomie et vitesse assez limitées et sans accessoires tactiques, aucun ! Skyvan et Defender, des baraques comme on en connaît, ils n’avaient de militaire que l’équipage et la couleur… Donc, cibles très vulnérables et dociles pour toute chasse, à la proximité dégagée de l’Atlantique ?

Ces appareils « qui » nous endeuillent depuis longtemps déjà, ont été conçus en ce qui fut le nouveau monde… C’était à la guise des grandes pointures yankees, patrons des géantes industries agropastorales super-mécanisées… Essentiellement, pour la liaison et le survol des immenses domaines d’agriculture et d’élevage de type intensif.

Entre Nouadhibou et Dakar, la côte de l’Océan est saturée par l’activité maritime intense, de jour et de nuit. Personne n’a vu ni entendu quoi que ce soit, en ces deux jours terriblement douloureux ! Côté continent, chez nous, c’est un désert plat, sans flore ni saillies considérables.

Les sables de la plage ne changent, en rien, le niveau zéro de la mer. Le désert mauritanien est certes difficile mais assez transparent. L’investigation et la détection s’y font essentiellement par l’intuition empirique, grâce aux traces, aux bruits, aux relents des charognes et autres odeurs. La fumée aussi, les carnivores, les rapaces vautours, aigles, éperviers etc. Rien ne peut jamais échapper à la lucidité des bergers, méharistes et autres bédouins, connus très curieux, très fins… Mais de ce côté, rien non plus ! Et, côté sénégalais, entre Saint-Louis et Dakar, c’est une savane dégagée,  parsemée de baobabs effeuillés et très épars…

La caractéristique commune à ces présumées catastrophes aériennes est plus qu’étonnante… Toute la nation en est perplexe puisqu’ainsi, elle abandonne, facilement et honteusement, ses fils, sans qu’elle ne s’en rende compte ! Au-delà de la Mauritanie, l’insolence des répugnantes et très graves injures est aussi à l’adresse de l’Humanité toute entière. Devant laquelle la Communauté internationale, ou ce qui en tient lieu, qui tire vanité de sa suprême perfection idéale, n’est, malheureusement, que de marbre, depuis bientôt un demi-siècle.  Certainement qu’elle le restera très longtemps encore, face aux cruautés des despotes féroces et sans vergogne ! Ceux-là qui ont toujours raison, même quand ils n’ont que tort ! Et qui n’ont de compte à rendre à zut… Les vrais et seuls maîtres à bord, et, pourvu qu’ils le soient, très tôt, ensemble, au-dessus du gouffre des Bermudes, dans une carlingue camouflée des nôtres ?

Avec le recul, les présomptions se précisent de plus en plus, puisqu’il ne peut pas y avoir de crimes avérés sans criminel(s). Le mensonge se rétrécit, la force des choses fera sauter, inévitablement, tous les verrous et la vérité se rétablira, un jour qui sera différent de tous les autres !

Celui qui se cache derrière les jours, nous enseigne une de nos courantes maximes, est complètement nu. A poil sous notre soleil, c’est vraiment génial, le meilleur des bronzages assuré ! Vraisemblablement, nos crashs qui demeurent douteux portent une même et persistante empreinte, sûrement à dessein. L’immobilisme suspect des partenaires –  potentiels ? – lors de ces moments on ne peut plus difficiles, eux qui détiennent les technologies les plus pointues au monde, leurs arsenaux de détection, d’investigation à infra-toute couleur, à ultrason et ultra-calme, à super n’importe quoi, etc., ces pacotilles qu’on expose à tout va,  des gadgets qui infestent terre, air, mer et cosmos ; ils se vendent pourtant, se louent contre quelques cargaisons de poissons, fer ou autres, ils se donnent, se prêtent aux amis, se volent, certainement aussi et plus facilement que des zincs et leurs occupants, en plein « vol » !

Où étaient-ils réellement, nos amis traditionnels ? Les fous d’amour pour les beaux yeux  de l’Afrique fourbue et très éreintée  par un accouplement stérile et sans fin ? Jusqu’à devenir supplice endolorissant ! Un flirt rêche dont la perversité dégoûtante réédite, de plus en plus, les méthodes arrogantes et hégémoniques de l’antan prétendument révolues… Un rapport ou viol doublé d’arnaque, qui ternit toutes les belles couleurs qui furent, pourtant, si éclatantes, pures et innocentes !

Certainement que les raisons sélectives du tact furent bien à l’origine de l’indifférence douteuse, sereinement affichée, quelque part. Franchement, on est, aussi, parfaitement en droit de se demander à quoi, réellement, doit servir la coopération. Quant au partenariat, c’est quoi, au juste ? Et, encore, en quoi ?

En tout cas, nos avions « crashés » ne peuvent jamais, au grand jamais, chuter au-delà de la zone de pêche située à vue nette du rivage. Et là, sûrement, les pêcheurs les auraient repêchés immédiatement, ou, du moins, informé sur tout ce qu’ils avaient vu ou entendu. N’est-ce pas ? Leur chute en haute mer, c’est strictement impossible, même s’ils avaient été à réaction ! Ils n’ont pas du tout cette nervosité, vertigineuse, à  même de les éjecter sur une portée pareille. Très sûrement, nous fûmes bédouins et le sommes toujours, puisque nous ne serions plus jamais dupes ! De ce fait et par déduction, nos appareils et hommes perdus n’auront jamais atteint les profondeurs maritimes que sains, d’abord, mais pas saufs, hélas ; sous contrainte dangereuse, très certainement. Puis conduits sur une plate-forme (relais) ou une île très isolée ? Une histoire qui rappelle, plus ou moins, une autre très populaire, chez nous, bédouins, celle de Ould Kaïgé qui n’est jamais plus revenu : les chaînes qui le rattachaient au rivage s’étaient rompues ! Et nous crûmes à cette version !

En effet, nos deux tragiques catastrophes aériennes, ou gifles très hautaines et méprisantes furent, significativement, plus insolentes qu’insolites… Elles ont été excessives, en leur mise en scène, mais éloquentes, « en l’air », puisqu’elles ressemblent potentiellement à du déjà vu ! A la différence de tous les crashs et sans parti pris, tôt localisés et élucidés, les nôtres font exception étonnante, par leur similitude sans appel. Cette analogie présage, évidemment, que les raisons, outils et montages de ces « claques-leçons » sont bien ailleurs. La connivence, elle aussi, ne pouvait être que dans le tas !

Les ressemblances ? Les deux vols aussi militaires l’un que l’autre (genre inamovible) ; à bord de chaque avion, une « very important person » en voyage sans retour ; gravité de l’opportunité, pour le moins, géopolitique ; proximité du large, en périphérie dégagée, comme théâtre ; aucun appel, signe de détresse ni S.O.S. ; aucun radar réveillé ; aucune boite noire, ni même blanche, ni rouge ni bleue ; inertie complète et imperturbable des dirigeants. Une seule différence, frappante : en 1979, c’était une « tempête » de sable qui fut timidement incriminée, mais, en 1992, tempête de quoi ?

Dans cet ennuyeux cauchemar de disparitions, examinons les variantes « plausibles » : écrasements (crashs) ? Archi-faux ! Interception puis réclusion ? Possible… Détournement et assassinat « à froid » ? Très raisonnable… Dans les deux derniers cas, le choix du théâtre périphérique, en la côte atlantique, n’est pas du tour anodin : s’agissant d’une zone dégagée, le risque d’encombrement du couloir de repli vers la base-relais flottante (plateforme) ou île isolée était moindre. Aussi et surtout, ce choix offre la discrétion appropriée à ce genre d’opérations très spéciales, réputées « chirurgicales »…

Enfin, pourvu que nos disparus se soient métamorphosés en extraterrestres et qu’ils reviennent, d’urgence, par innombrables armadas de soucoupes volantes ! Qu’ils se vengent, alors, eux-mêmes ! Et nous débarrassent de tous les usurpateurs et autres tyrans qui protègent ceux-ci, au détriment de la nation entière !

 

Brahim ould Ahmed ould Memadi