C’est pour moi un immense honneur de porter un regard neuf sur le parcours parsemé d’embûches de notre presse écrite, en général, et du Calame, en particulier. D’emblée, je puis dire qu’il y a, particulièrement en Afrique, deux types de presse : celle qui a choisi d’être au service du pouvoir et celle qui a opté pour le chemin, ô combien périlleux et ingrat, de l’objectivité, du non-alignement. Le Calame, résolument, se classe dans cette seconde catégorie ; au regard de sa ligne éditoriale juste, de son ouverture à toutes les opinions, à tous les courants de pensée, pour le seul bénéfice du choc des idées et des projets contraires… Longue vie au Calame, et puisse son objectivité inspirer d’autres media !
Pourtant munis de visas en bonne et due forme, ils sont de plus en plus nombreux, les mauritaniens qui se font refouler à l’aéroport de Las Palmas, victimes du zèle de certains policiers.