Rosa promet le développement agricole et la sécurité alimentaire

7 July, 2014 - 18:53
Le Réseau des Organisations  pour la sécurité alimentaire (Rosa), dont le Forum des organisations nationales des droits de l’homme est membre, a procédé lundi 7 juillet 2014 à l’hôtel Wissal au lancement de son projet intitulé : «Projet de renforcement des capacités de la société civile pour sa participation effective dans la définition, le suivi  des stratégies politiques pour un développement agricole et une sécurité alimentaire ». Un projet cofinancé au profit de ROSA par l’Union Européenne et Oxfam Intemonde. Plusieurs dizaines de personnalités, notamment des responsables d’organisations non gouvernementales nationales et des représentants d’institutions internationales partenaires ont assisté au lancement officiel de cet important projet dont la mise en œuvre des composantes permettra de promouvoir le développement agricole et contribuera à une meilleure prise en charge de la problématique de la sécurité alimentaire. L’objectif principal de ce projet est la promotion d’une participation de qualité de la société civile au processus de développement agricole en favorisant une concertation dynamique avec l’Etat, les autorités locales et les autres acteurs afin de mettre en œuvre des politiques et d’ancrer des pratiques afin de garantir la sécurité alimentaire en Mauritanie. Le projet vise aussi à actualiser et à rendre disponible un recueil des politiques et stratégies nationale, régionale, africaine et internationale en matière de sécurité alimentaire et de renforcer les capacités de ses membres sur ces politiques et programmes nationaux. Aussi le projet traite-t-il de la prévention et de la gestion des conflits, d’une part et l'identification des mécanismes de concertation au niveau local, national, régional et international, d'autre part.
Dix ans après la déclaration de Maputo (2003) en vertu de laquelle les chefs d’Etats et de Gouvernements avaient pris l’engagement d’affecter 10% de leurs budgets nationaux à l’agriculture et à l’élevage, seuls huit pays dont six de l’Afrique du Nord ont respecté cet engagement. Ce qui justifie amplement la mise en œuvre de ce projet. Cela d’autant plus que les pays de l’Union Africaine viennent de déclarer l’année 2014, année de l’agriculture et de la sécurité alimentaire. Ce projet constitue à ce titre une belle occasion de concrétiser ces engagements en Mauritanie et en Afrique où 223 millions de personnes continuent de souffrir de la faim et d’en mourir.