L'indice de Perception de la Corruption au centre d'un atelier à Nouakchott

22 April, 2015 - 16:20

Une quarantaine de participants  représentants des Organisations de la
Société Civile (OSC), des media, des institutions publiques,
parapubliques et privées, des centres de recherche et des PTF prennent
part, ce mercredi, à un Atelier de formation sur l’Indice de
Perception de la Corruption (IPC). Cette session est organisée
jusqu'au jeudi par  l’Observatoire Mauritanien de lutte Contre la
Corruption (OMLCC) , en partenariat avec le PNUD.
Cet atelier permettra de  familiariser les différentes acteurs  et les
initier aux indicateurs et indices de mesure de la corruption et de la
bonne gouvernance. Il vise, également, à faire connaitre
aux participants les différents outils de perception, de mesure, de
notation  et de plaidoyer en matière de lutte contre la corruption.
Cette formation vise à  initier les participants à mieux comprendre et
lire les principaux indices et indicateurs qui mesurent  la corruption
dans le monde, en Afrique et en Mauritanie.
De manière spécifique, il s’agit de faire comprendre aux participants
les méthodologies d’élaboration des indices et indicateurs de
perception de la corruption, notamment l’IPC ; Proposer des techniques pour une meilleure lecture et exploitation des
données produites par ces indices ; Formuler un plaidoyer et proposer
des actions de nature à améliorer le classement du pays ; Initier les
participants à l’élaboration d’indicateurs et d’indices nationaux
propres au contexte mauritanien.

 

Les résultats attendus

 

Les principaux indices et indicateurs sont présentés et mieux compris.
La lecture des indicateurs concernant la Mauritanie est mieux
expliquée et comprise.
Les techniques de plaidoyer et d’action susceptibles d’améliorer le
classement du pays sont définies et validées.
Les indicateurs nationaux sont proposés en vue de produire une étude
nationale de perception des pratiques de corruption en Mauritanie.

L’Atelier sera modéré par un consultant international, le burkinabé
Luc Damiba, assisté par deux  experts  nationaux.