Zone d’intervention prioritaire

26 February, 2015 - 00:39

Nouadhibou, free zone, cité poubelle, un pas en avant, deux en arrière ! Quelle honte ! Quelle misère ! Il est tout à fait évident que la Zone franche n’assure pas ses responsabilités ; en tout cas, pas de manière efficace. Quoiqu’elle compte un personnel de plus de deux cents employés, elle est mal gérée et mal entretenue, sa promotion nulle et l’assistance administrative apportée aux industries n’est pas adéquate. Entre la Zone Franche vertueuse, tambourinée à longueur de discours, et la réalité des actes politiques, le hiatus est assez grand. C’est, systématiquement, un pas en avant, deux en arrière. L’ambiance y est délétère et le climat morose. Une véritable période d’incertitudes. Manifestement, son président s’est empêtré, tout seul, dans des difficultés dont il n’a aucune compétence pour se défaire. Certains spécialistes commencent à croire que le président de la République semble s’être lourdement trompé dans son casting, en demandant, à Mohamed ould Daf et aux hommes qui lui ont été adjoints, de faire ce qu’ils ne savent pas faire. A moins que cette équipe n’ait la poisse : aucun investisseur étranger ne s’est encore manifesté et, au sein même de l’institution, c’est la chienlit. Le grand espoir part ainsi en fumée. Quelle misère ! Hélas !

 

Ahmed Bazeïd ould Beyrouck