Mohamed Ould Abdelaziz : "Nous avons éliminé la menace jihadiste"

29 June, 2014 - 10:50

Fraîchement réelu à la tête de la Mauritanie, Mohamed Ould Abdelaziz s'est livré à "Jeune Afrique" à travers une longue interview où il analyse le contexte régional et parle de ses relations, parfois tumultueuses, avec les chefs d'Etat voisins.

Boycottée par les partis historiques de l'opposition, les élections présidentielles mauritaniennes du 21 juin ont permis à Mohamed Ould Abdelaziz de remporter le scrutin haut la main dès le premier tour. A 57 ans, celui qui est arrivé au pouvoir en Mauritanie à la faveur d'un putsh militaire en 2008, a aussi une casquette politique continentale en tant que président en exercice de l'Union Africaine (UA).

Au-delà de la politique interne de son pays, il analyse dans une interview accordée à Jeune Afrique à paraître ce dimanche ( n°2790, du 29 au 6 juin 2014) les sujets de l'heure en Afrique, dont la menace jihadiste que la Mauritanie a pu "éliminer" sur son territoire en réformant son armée.

De fil en aiguille, Mohamed Ould Abdelaziz donne sa vision sur le contexte régional et explique le rôle qu'il a joué dans l'instauration du cessez-le feu à Kidal entre les groupes armés et le gouvernement malien. Une médiation qui ne l'a pas empêché de bouder l'investiture d'IBK "parce que ce dernier n'a pas réagi à temps au sujet de l'assassinat de douze prédicateurs mauritaniens par la junte militaire qui a renversé l'ancien président Amadou Toumané Touré en 2012".

Dans cet entretien également, Mohamed Ould Abdelaziz affiche son soutien au général Abdelfettah Al Sissi, affirmant que son élection est "une très bonne chose" pour l'Égypte. Il évite de soutenir directement le général Khalifa Haftar, tout en pensant que "la Libye a besoin d'une transition pour être stabilisée". Au menu également, ses relations avec le Maroc, le Nigeria, la Centrafrique...

Retrouvez l'intégralité de cette interview à paraître sur Jeune Afrique ce dimanche (n°2790, du 29 au 6 juin 2014), en cliquant sur l'image ci-dessous.

 

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