Faits divers... Faits divers... Faits divers... Faits divers...

23 December, 2020 - 22:12

Un handicapé chef de gang

Nous évoquions, les semaines passées, la hausse constante de la criminalité à Arafat-Sud. Des bandes de malfaiteurs y rôdent et sévissent en plusieurs quartiers. L’exemple suivant ne manque pas de l’illustrer. Au poteau 6, H.S. un handicapé abritait en son domicile une dangereuse bande de récidivistes sitôt leurs méfaits commis. Il était même le receleur  de leur butin qu'il écoulait au plus vite. La police fit une première descente chez lui et l’arrêta en compagnie de deux individus recherchés. Au commissariat, H.S. pleurait et faisait l'innocent en invoquant son handicap. On le relâchait après l'avoir averti.

Interpelé une seconde fois avec de présumés complices, il reproduisait le même cinéma qui portale même fruit : promu au rang de « cas social », notre handicapé se retrouvait à nouveau libre. Sa troisième arrestation, par toujours le même commissariat, aurait dû l’inquiéter davantage car il se retrouve cette fois déféré au parquet de la wilaya-Sud. Il y rejoue la même pièce avec le procureur… qui consent à le relâcher au vu de son handicap…mais le place sous contrôle judiciaire.

Clémence perdue car, au lieu de s’assagir, il décide de monter sa propre bande. C’est maintenant en chef de gang qu’il envoie chaque soir ses hommes voler, braquer ou cambrioler et écoule, le lendemain, leur fréquent butin au marché Tieb-tieb. Il y a quelques jours, un de ses hommes agresse un passant au poteau 10.  Des témoins interviennent heureusement, parviennent à l'arrêter et le conduisent au plus proche commissariat. La police mène alors une descente au repaire de H.S. Le voilà coincé en compagnie de la plupart de ses complices puis déféré et cette fois écroué, en dépit de ses protestations et pleurs redoublés.

 

 

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Le couvre-feu arrange les malfaiteurs

Avec la deuxième vague de Covid 19, le couvre-feu a été réinstauré en Mauritanie. Les forces de l'ordre chargées d’y veilleront installé des postes fixes aux grands carrefours de la ville. Plus aucune ronde dans les rues et fonds de quartiers. Les citoyens respectent en grande majorité la consigne. Avant le retour du couvre-feu, les patrouilles mobiles de la Garde circulaient très tôt à Arafat, raflant tout jeune suspect. Mais les malfaiteurs ont désormais la main libre, la nuit venue, hors des grands axes. Les rares passants s’y voient systématiquement braqués et agressés. Samedi 19 Décembre vers vingt-et-une heure, un jeune homme a été grièvement poignardé au quartier Mellah. Quatre djenks armés de couteaux l’entouraient soudainement, lui subtilisaient le contenu des poches, avant de lui porter plusieurs coups de couteau au thorax. Opéré d'urgence à l'hôpital cardiologique, le pauvre Ahmedou est encore dans un profond coma. Plusieurs domiciles et commerces ont été eux aussi braqués ou dévalisés. Les autorités doivent trouver au plus vite une solution à ce problème sécuritaire. Le couvre-feu ne peut se faire au détriment de la sécurité des citoyens.

 

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Hassen « Leghnem » sous les verrous

Le vol de bétail a connu une recrudescence sans précédent ces dernières années. S'y adonnent de jeunes voyous apparemment nantis circulant à bord de véhicules de luxe parfois volées, parfois louées. Ils opèrent le plus souvent en campagne. La zone entre Tiguint et Mederdra est celle qui a connu le plus de vols de bétail depuis 2005. À Nouakchott, ce sont surtout les chèvres qui en faisaient les frais, achevant leur vie chez certains bouchers acceptant leur suspecte vente.

Aujourd’hui septuagénaire, Mohamed ould Sidi, alias « Dhib », le plus célèbre délinquant spécialisé dans le vol d’ovins et de caprins, s'est reconverti tout dernièrement en honnête citoyen. De tels larçins ont cependant été récemment déclarés en divers quartiers périphériques de Nouakchott. Les policiers ont ouvert une enquête et, suite à une plainte d’une victime, entrevu une piste qui leur a permis d'arrêter un suspect. Celui-ci les conduit à son fournisseur qui est aussitôt épinglé et bientôt identifié : Hassen « Leghnem », autre célèbre spécialiste en ce genre de délits. Il avoue avoir volé quinze bêtes en une semaine. Il en égorgeait une chaque nuit avant de la transformer en méchoui vendu par morceaux au marché GSM NoktaSakhina. Hassen a été déféré et écroué.

 

                                                                                                                                 Mosy