Le président mauritanien, Mohammed Ould Cheikh El Ghazouani a accordé la grâce à 195 détenus de droit commun, à l’occasion de la célébration ce samedi, de l’Aid El Fitr, marquant la fin du mois de Ramadan (jeûne musulman).
La mesure a été prise sur la base d’un rapport du ministre de la justice.
Au-delà de la tradition républicaine du pardon pendant les différentes fêtes, ce décret présidentiel intervient dans un contexte particulier, marqué par la pandémie mondiale du coronavirus (COVID-19), qui nourrit la crainte de contaminations dans les centres de détention.
Pourtant munis de visas en bonne et due forme, ils sont de plus en plus nombreux, les mauritaniens qui se font refouler à l’aéroport de Las Palmas, victimes du zèle de certains policiers.