Samedi 2 août 2014, la mobilisation était totale. Le stade olympique de Nouakchott était plein. C’était à l’occasion de l’investiture du président Mohamed Ould Abdel Aziz pour un second mandat.
Dans quelques jours, le 2 août précisément, le président Ould Abdel Aziz sera investi pour un second mandat. Le dernier, si l’on en croit la Constitution.
Depuis quelques années, la Mauritanie est classée en tête des pays arabes, en matière de liberté de presse, par l’ONG « Reporters Sans Frontières » (RSF).
Dans sa proclamation, le 29 juin dernier, des résultats définitifs des résultats de l’élection présidentielle, maître Sghair Ould M'Bareck, président du Conseil constitutionnel, nous a confirmé ce que le monde entier savait déjà,
Dix jours après l’élection présidentielle qui a propulsé le président Ould Abdel Aziz à un deuxième mandat consécutif ; sept mois après les municipales et législatives qui ont permis, à son parti, de raffler la majorité des sièges
L’élection présidentielle a vécu. Premier constat : deux semaines de vacarme et des meetings à n’en plus finir n’auront pas convaincu les citoyens d’aller accomplir leur devoir civique.