Les amendements constitutionnels, préconisés par l’accord du 20 Octobre dernier, sont venus élargir le fossé qui ne cesse de séparer le pouvoir de Mohamed ould Abdel Aziz et son opposition qualifiée de « radicale ».
Les Mauritaniens iront donc aux urnes le 29 Juin pour réélire le président Ghazwani. « Pourquoi lui et pas un autre ? », serait-on tenté de se demander. Tout simplement parce que c’est une élection sans enjeu. Il n’existe, à ce jour, aucun candidat capable de lui porter contradiction.